Sont traités au niveau régional ou provincial, les sujets qui nont
pas été réglés à la satisfaction de lune des parties au niveau inférieur ou
qui ont une portée régionale ou provinciale selon le cas. Ces sujets sont référés par
le président du comité concerné au président du comité supérieur
qui les inscrira à lordre du jour de la rencontre régulière du comité et, par le
fait même, cessent dêtre discutés aux niveaux inférieurs. Advenant que des
éléments nouveaux soient portés à la connaissance du comité saisi du sujet, celui-ci
peut décider de le retourner, selon le même mécanisme, à un niveau inférieur pour
discussion et règlement.
- Le Comité conjoint de révision composé des coprésidents du Comité
conjoint de la santé et de la sécurité au travail, le surintendant des relations
industrielles, le directeur de lenvironnement et des réclamations et un (1) autre
membre du Syndicat siégeant au Comité conjoint de la santé et de la sécurité au
travail, se réuniront à tous les trois (3) mois ou à des moments convenables pour
toutes les parties. Lors de ces réunions, les parties traiteront des recommandations et
des questions non résolues soumises par le Comité de la santé et de la sécurité du
service et le Comité fera part de ses découvertes au président directeur général.
- LEmployeur autorise en tout temps les membres du comité à mener
des enquêtes sur des circonstances dangereuses sur les lieux de travail. Par
«circonstances dangereuses», on entend : une procédure, une partie dun lieu de
travail ou un endroit à lextérieur du lieu de travail, mais pouvant être touché
par ce dernier, une substance transportée à lextérieur du lieu de travail, une
substance produite sur le lieu de travail ou un équipement, une machine, un dispositif ou
tout autre objet pouvant porter atteinte à une personne ou à lenvironnement.
- Si un membre du comité ou un employé estime quune circonstance
dangereuse existe, il peut prescrire un arrêt de travail ou la cessation de
lutilisation dune partie du lieu de travail ou dun équipement,
dune machine, dun dispositif ou de tout autre objet.
- Si lEmployeur reçoit la prescription décrite au point (2), elle
doit immédiatement si soumettre et sassurer que la situation ne porte pas atteinte
à une personne ou à lenvironnement.
- Le comité paritaire doit immédiatement étudier la situation et prendre
les mesures correctives nécessaires pour faciliter la reprise des travaux.
|
MÉTHODE DE RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS
RÉSOLUTION SELON LA LOI |
Aucun employé ne doit être discipliné pour avoir refusé
daccomplir un travail qui, selon lavis :
- dun membre du Comité local de la santé et de la sécurité au
travail; ou
- dune personne choisie par le Comité de sécurité; ou
- dun dirigeant en sécurité; ou
- dun délégué syndical dans un lieu de travail où il
nexiste pas de comité de sécurité;
- ne rencontre pas les normes établies suivant la Loi sur les accidents du travail après
avoir fait une inspection du site ou tenue une discussion avec un représentant de
lEmployeur.
Un employé ne sera pas assujetti à des mesures disciplinaires
lorsquil agira selon les provisions de la section 8.24 des Règlements relatifs à
la santé et à la sécurité dans les établissements industriels de la Commission des
accidents du travail,.
De plus, on établira un comité des inspections de sécurité dans
lusine qui sera composé du coordonnateur de la sécurité de lusine (ou de
son remplaçant ou sa remplaçante), du chef de service qui fait lobjet de
linspection et de deux (2) représentants syndicaux du Comité conjoint de la santé
et de la sécurité de lusine, de même quun délégué syndical du secteur ou
du sous-secteur de lendroit inspecté. Ils effectueront des tournées
dinspection selon un échéancier convenu par lEmployeur et le Comité
conjoint de la santé et de la sécurité de lusine. Afin de résoudre les questions
techniques, ce comité des inspections pourra faire appel à un homme de métier
spécialisé approprié lorsque tous les membres auront convenu quil est nécessaire
dobtenir des conseils techniques.
Les recommandations acceptées et documentées par le Comité des
inspections de sécurité entraîneront normalement une action dans les trente (30) jours
suivant le rapport. Toutefois, il est reconnu par les deux parties quune situation
inhabituelle exige quelquefois que laction soit retardée. Dans léventualité
où une action serait retardée, lEmployeur fournira lors de la réunion mensuelle
du comité conjoint de la santé et de la sécurité, toute information pertinente ayant
trait à la date à laquelle on sattend à terminer les travaux. Si nécessaire, on
accordera des prolongations et les deux parties détermineront léchéancier pour
compléter les travaux.
Si un employé ou une employée croit quil existe des conditions
dangereuses dans son secteur de travail, il ou elle communiquera avec son superviseur. Si
le superviseur ne résout pas le problème de façon satisfaisante, lemployé ou
lemployée demandera à son superviseur dappeler son délégué ou sa
déléguée pour discuter plus longuement du problème.
Si le problème nest toujours pas résolu, le chef de service
appellera le coordonnateur de la sécurité dans lusine qui, accompagné du
président de la sécurité dans lusine ou de la personne de son choix, ou de la
deuxième ou la troisième personne siégeant au Comité (selon le cas), prendra une
décision face au problème.
LEmployeur et le Syndicat reconnaissent et conviennent de respecter
les provisions de la Loi sur la santé et la sécurité au travail actuelle et toutes les
modifications pouvant y être apportées. Si lEmployeur soppose au rapport
mentionné à la section 43(4) de la Loi, ou si lEmployeur prend des mesures pour
remédier à une situation dangereuse, et que le président syndical du comité de la
sécurité ou la deuxième ou la troisième personne qui siège au comité (selon le cas)
et le coordonnateur de la sécurité pour lEmployeur ou la deuxième ou troisième
personne qui siège au comité (selon le cas) et le coordonnateur de la sécurité
appuient la position de lEmployeur à la suite de lenquête, cet accord mutuel
sera communiqué à lemployé par le superviseur, après quoi, lemployé
recevra de son superviseur, la directive de retourner à son poste de travail et de
reprendre ses tâches habituelles. Si après lenquête, ou une fois que des mesures
ont été prises pour rectifier la situation qui a poussé le travailleur ou la
travailleuse à refuser de travailler ou deffectuer une tâche particulière, le
travailleur ou la travailleuse a encore des raisons valables de croire quune des
causes mentionnées à la section 43(6) de la Loi continue de poser un danger pour
lui/elle ou toute autre personne, le travailleur ou la travailleuse peut encore refuser de
travailler ou deffectuer la tâche particulière et lEmployeur ou le
travailleur ou la travailleuse ou une personne qui agit au nom de lEmployeur ou de
la travailleuse ou du travailleur, pourra demander quun inspecteur soit avisé de la
situation.
|
MÉTHODE DE RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS
RÉSOLUTION PAR LENTREMISE
DU SYNDICAT, DUN GRIEF OU DUN ARBITRE |
- Chaque délégué de zone procédera à une inspection une fois par
semaine pendant un jour de semaine afin détudier les conditions de santé et de
sécurité. Le délégué de zone pourra faire appel au représentant syndical du comité
local afin de mesurer le niveau du bruit, des substances contaminantes dans lair ou
la circulation de lair, au besoin. Le délégué de zone discutera de tout problème
avec le superviseur et, sils ne peuvent en arriver à une solution, avec le
surintendant tout problème qui, de lavis du délégué de zone, exige dêtre
rectifié. Les parties sefforceront de régler les plaintes à ce stade au moyen de
discussions.
- Si le problème demeure sans solution, le délégué de zone pourra
remplir une «formule de plainte - santé et sécurité», par écrit, en quatre (4)
exemplaires, incluant un énoncé de tous les faits entourant la plainte.
- Les plaintes des employés ayant trait à des questions de santé et de
sécurité pourront suivre la procédure prévue au paragraphe (21)(a) et, si elles
demeurent sans solution, au paragraphe (21)(b) de la convention générale; il est entendu
toutefois que le délégué de zone, si lon fait appel à lui, discutera de la
question avec le surveillant et, en labsence de solution, avec le surintendant. Si
le problème demeure toujours sans solution, le délégué de zone pourra remplir (1)
«formule de plainte - santé et sécurité» telle que décrite à (1) ci-dessus.
- Le surintendant donnera promptement la réponse écrite de la direction
sur la formule de plainte. Le délégué de zone devra en remettre deux (2) copies au
surintendant et en transmettre une (1) au représentant syndical du comité local.
- Le comité local, à lintérieur dune période raisonnable et
sans délai indu, visitera les lieux où la plainte aura été soulevée pour étudier les
conditions dont on se plaint. Dans un délai maximal de trois (3) jours ouvrables à
compter de sa visite, le comité local répondra à la plainte par écrit. Une décision
unanime du comité local réglera la question. À défaut dune telle décision
unanime, la plainte fera lobjet de discussions à une conférence spéciale à
laquelle assisteront le membre syndical et le membre patronal du comité local, le
président (Chairperson) du comité dusine ou le représentant désigné du
président (Chairperson) et un autre membre de la direction. Si les parties sont
incapables de résoudre la plainte lors de la conférence spéciale, la plainte fera
lobjet dune réponse par la direction locale dans un délai de cinq (5) jours
ouvrables. Par la suite, le paragraphe (31) de la convention générale sappliquera.
Par la suite, le mode normal de règlement des griefs prévu à la convention générale
sappliquera.
- Les plaintes concernant la santé et la sécurité et affectant des
groupes substantiels demployés pourront être logées par le représentant à la
santé et à la sécurité. Le représentant à la santé et à la sécurité soumettra
une «formule de plainte - santé et sécurité», dûment remplie, au président
(Chairperson) du comité syndical. Si le président (Chairperson) du comité syndical
dusine, sur enquête au sujet de la plainte, décide quelle est fondée, le
président (Chairperson) signera la formule et la présentera à la direction lors
dune conférence spéciale telle quénoncée à IV.d ci-dessus dans les cinq
(5) jours ouvrables.
a) Un comité pourra, lorsquil jugera nêtre pas en
mesure de résoudre un problème, avoir recours aux services dune personne
impartiale de lextérieur dont la qualité de spécialiste de la sécurité est
reconnue et qui sera invitée à se joindre au comité pour discuter du problème et
proposer des solutions.
- Si nécessaire et à la demande du Syndicat, le personnel syndiqué ou
les conseillers syndicaux en matière de santé et de sécurité devront avoir accès au
milieu de travail afin de participer aux réunions du comité, aux inspections, aux
enquêtes ou à la surveillance du milieu de travail. Chaque partie convient daviser
lautre partie de tout problème réel ou potentiel en matière de santé, de
sécurité ou denvironnement faisant lobjet dune enquête.
- Si les membres du Comité sont incapables darriver à une entente
sur un sujet quelconque, ce sujet fera lobjet de négociation collective au sein du
Comité de consultation syndicale-patronale.
- Si lEmployeur napplique pas une recommandation du Comité,
son manquement fera lobjet dun grief.
Le président et le président de la sécurité de la section locale
tiendront des réunions trimestrielles avec le directeur et le superviseur de la
sécurité des opérations de lEmployeur afin de réviser les rapports et les
recommandations du Comité conjoint de la santé et de la sécurité et de discuter des
autres questions pertinentes à la sécurité, à la prévention des accidents et de
lhygiène industrielle. Au moins une (1) semaine avant la réunion, le Syndicat et
lEmployeur échangeront la liste des sujets quils désirent discuter. Pour ce
qui est des besoins spéciaux reliés à la sécurité, le président de la sécurité ou
le président de la section locale, ou lEmployeur, peut convoquer une réunion des
deux (2) parties.
Les inquiétudes soulevées par le Comité conjoint de la santé et de la
sécurité qui ne sont pas résolues au sein du Comité (ou par la loi) peuvent être
renvoyées au Comité de consultation patronale-syndicale pour fins de discussion et de
résolution. Si on narrive pas à trouver une solution, la question sera traitée
par voie de grief, commençant à la deuxième étape de la procédure de grief.
- Les recommandations du Comité de la sécurité seront prises en
considération. Toutes les questions concernant ladoption des recommandations du
Comité de la sécurité pourront être renvoyées à la procédure de grief qui sera
entamée à la troisième étape. Les membres du Comité de la sécurité auront le droit
de participer aux réunions concernant un grief visant à adresser de tels problèmes.
- Les différends concernant les problèmes dhygiène et de
sécurité qui ne seront pas résolus au sein du Comité pourront être renvoyés, pour
fins dajustement, à la procédure de grief qui sera entamée à la troisième
étape. Les membres du Comité de la sécurité auront le droit de participer aux
réunions concernant un grief visant à adresser de tels problèmes.