Le directeur/administrateur médical de lEmployeur
sentretiendra avec le Comité central de santé et de sécurité dans le but
délaborer des méthodes raisonnables dinformation, de communication et
déducation relativement aux maladies infectieuses transmissibles. Ces
renseignements seront transmis aux comités conjoints locaux de santé et de sécurité.
- Il est convenu que:
- dans les lieux de travail individuels, on fera activement la promotion de
linformation concernant le contrôle des maladies transmissibles, particulièrement
en ce qui a trait à la prévention et au protocole entourant lhépatite B;
- lon donnera plus précisément de linformation écrite et des exposés
grâce au recours à des conférencières ou conférenciers invités et à du matériel
audiovisuel, au besoin;
- les comités locaux de la santé et de la sécurité au travail devraient coordonner ces
activités. La documentation peut être obtenue directement du directeur ou de la
directrice de lépidémiologie aux services de prévention du ministère de la
Santé.
- LEmployeur devra offrir limmunisation contre lhépatite B,
gratuitement, aux employées et employés qui la désirent.
- Les parties aux présentes sont désireuses déliminer les
possibilités dinfection et de transmission dune maladie transmissible lorsque
des employées et des employés peuvent être en contact avec une personne qui souffre
dune maladie transmissible ou avec les effets personnels de cette personne.
- En ce qui a trait aux maladies transmissibles, le Comité mixte de la
santé et de la sécurité au travail procédera à un examen et présentera des
recommandations aux principaux intéressés sur divers sujets incluant:
- les mesures de prévention comprenant léducation, lhygiène,
léquipement et les vêtements protecteurs et les vaccins;
- les protocoles à suivre après lexposition;
- les mesures nécessaires pour assurer un milieu de travail où les risques
dexposition ou dinfection par les maladies transmissibles sont minimes.
- On fera appel aux responsables du B.C. Centre for Disease Control afin davoir
accès à lexpertise dans ce domaine. Dautres conseillers pourront être
appelés si le Comité le juge nécessaire.
- Lorsquune politique concernant les maladies transmissibles est établie, on
consultera le Comité local de la santé et de la sécurité au travail ou un
représentant ou une représentante en matière de sécurité choisi par le Syndicat au
sujet de lapplication particulière de la politique au milieu de travail.
- Lorsque les responsables du B.C. Centre for Disease Control recommandent davoir
recours à un vaccin à titre de mesure préventive, ce vaccin sera mis à la disposition
de lemployé ou de lemployée et payé par lEmployeur.
Sur présentation des reçus et dune décharge signée selon
laquelle lEmployeur nest pas responsable des problèmes pouvant découler de
limmunisation, lEmployeur convient de rembourser des frais dimmunisation
raisonnables aux employées et employés qui travaillent régulièrement au nettoyage des
égouts, à lenlèvement et à lélimination des ordures, et au contrôle des
animaux, sils désirent recevoir le vaccin.
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DANGERS
ENTRÉE DANS UN ESPACE CLOS |
- Espace clos désigne un espace totalement ou partiellement fermé qui à
la fois:
- nest ni conçu pour être occupé par des personnes, ni destiné à lêtre,
sauf pour lexécution dun travail;
- a des voies dentrée et de sortie restreintes;
- peut présenter des risques pour toute personne qui y pénètre, en raison: soit de sa
conception, de sa construction, de son emplacement, de son atmosphère, soit des matières
ou des substances quil contient, soit dautres conditions qui sy
rapportent.
- Aucun employé ne doit avoir lautorisation dentrer dans un espace clos à
moins:
- quun système daération homologué soit utilisé pour assurer
lélimination de tout contaminant, gaz, vapeur, fumée, émanation, brouillard ou
poussière; ou
- quun employé porte lun des appareils respiratoires suivants: appareil
respiratoire autonome; appareil à adduction dair autonome; masque à adduction
dair à tuyau flexible et turbine; générateur doxygène;
- que des tests appropriés aient été effectués avant lentrée dans un espace
clos pour sassurer quil ny a pas de contaminants tels que gaz, vapeur,
fumée, émanation, brouillard ou poussière ou encore, un manque doxygène.
- On examinera lespace clos avant dentrer pour sassurer quil
ny a aucun contaminant dans lair qui pourrait nuire à la santé et à la
sécurité des employés.
- Lorsque lexamen indique la présence de gaz, vapeur, fumée, émanation,
brouillard ou poussière ou un manque doxygène, on ne peut entrer quaprès:
- que lespace clos a été aéré suffisamment pour éliminer tout risque de danger,
- que lemployé a reçu et porte un des appareils de protection respiratoires
susmentionnés,
- que toutes les sources dinflammabilité ont été éliminées, dans le cas où il
y a présence de gaz explosifs ou inflammables.
- Un employé qui doit pénétrer dans un espace clos où lair est contaminé ou
peut le devenir, doit, en plus de ce qui précède:
- porter une ceinture de sécurité fixée à une corde dassurance retenue en tout
temps par un autre employé posté à lextérieur de lespace clos et équipé
de tout le matériel durgence, et,
- porter, si lentrée se fait par le haut, un type de ceinture ou de harnais qui le
soutient à la verticale en cas durgence.
- Un employé qui doit pénétrer dans un espace clos, aéré à laide dun
système adéquat produisant de lair respirable, et dans lequel lair ne peut
devenir contaminé, doit:
- être accompagné dun autre employé posté à lentrée ou tout près et
être en communication avec lui; ou
- être en communication constante avec un autre employé à lextérieur; ou
- être surveillé à intervalles réguliers par un employé désigné selon la nature du
travail à effectuer.
- Seuls les employées et employés qualifiés et désignés par
lEmployeur sont autorisés à se servir du matériel mobile motorisé. Une période
de cinq (5) minutes est allouée au début du quart à lemployée ou lemployé
qui utilise le matériel mobile motorisé afin den vérifier le bon fonctionnement.
- LEmployeur transmet à la section locale du Syndicat la liste de
toutes les employées et de tous les employés qualifiés ainsi désignés et lavise
de tout changement à cette liste.
- Il est convenu que la formation à lintention des employées et des
employés appelés à utiliser du matériel mobile motorisé continue dêtre
exclusivement assurée par des membres de lunité de négociation qui sont
qualifiés comme instructrices et instructeurs de matériel mobile motorisé.
- Toute employée ou tout employé qui a la charge dun véhicule
autre quun camion remorque, a droit à cinq (5) minutes au début de chaque quart
pour faire linspection de sécurité prescrite du véhicule.
- Toute employée ou tout employé qui a la charge dun camion
remorque a droit à une période raisonnable au début de chaque quart pour accomplir
linspection de sécurité du véhicule prescrite à léchelle nationale.
- Les défectuosités observées au cours de linspection de
sécurité doivent être signalées immédiatement par lemployée ou lemployé
à sa superviseure ou à son superviseur. Les défectuosités qui se produisent au cours
du quart de travail doivent être signalées à la fin du quart ou sur-le-champ si elles
rendent le véhicule dangereux ou impossible à conduire.
- Un véhicule automobile est réputé peu sûr lorsquil possède un
défaut mécanique qui, de lavis dune mécanicienne ou dun mécanicien
autorisé désigné par lEmployeur, risque de provoquer un accident. Dans ce cas, et
après consultation avec la superviseure ou le superviseur responsable, le véhicule est
marqué de façon visible et retiré de la circulation. Il nest pas remis en
circulation avant quune attestation écrite à leffet que les réparations ont
été effectuées nait été mise dans le véhicule.
- Aucune conductrice ni aucun conducteur nest tenu de conduire un
véhicule qui nest pas sûr mécaniquement ou un véhicule qui est chargé de façon
dangereuse. La conductrice ou le conducteur a le droit de refuser de conduire ou de manier
un véhicule ou du matériel qui nest pas sûr mécaniquement.
- Lorsquune conductrice ou un conducteur estime que la charge de son
véhicule présente un risque pour sa sécurité, elle ou il doit en aviser sa
superviseure ou son superviseur immédiat sur-le-champ. Si la conductrice ou le conducteur
et la superviseure ou le superviseur immédiat ne sont pas capables de redresser
eux-mêmes la situation, une déléguée ou un délégué syndical et, au besoin toute
autre personne susceptible de fournir de laide, sera consulté.
- Avant de procéder à lachat en bloc de nouveaux modèles de
véhicules aux fins de la levée et de la livraison du courrier, ou avant de procéder à
linstallation de tout nouvel équipement dans ces véhicules, lEmployeur tient
une réunion de consultation significative mixte au niveau national.
- Aux fins de la présente clause, le terme «véhicule automobile»
désigne les voitures, autobus, fourgonnettes, camions, camions daiguillage, camions
tracteurs, camions semi-remorques appartenant à lEmployeur ou loués par elle, ou
tout autre véhicule conçu pour la circulation routière et dont lauto-propulsion
se fait au moyen, soit dun moteur à combustion interne, soit dun moteur
électrique.
Lopérateur de tout véhicule ou véhicule à moteur a la
responsabilité daviser la direction de tout défaut que présente ce véhicule, et
lEmployeur devra réparer ou rectifier sur-le-champ le défaut en question.
LEmployeur fournira un registre que tiendra lopérateur ou lopératrice
de la machine ou du véhicule pour consigner tout défaut.
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DANGERS
ÉQUIPEMENT NEUF OU
RELOCALISÉ |
Liens: Comités - Clauses entières, Dangers - Bruit
La direction accordera priorité à limplantation en temps utile des
mesures de santé et de sécurité au travail relatives à léquipement neuf ou
relocalisé. De plus les représentants de la direction réviseront les projets de
changements importants aux procédés avec les comités locaux de santé et de sécurité.
La direction encourage en outre les membres des comités locaux de santé et de sécurité
à participer au processus dexamen et dapprobation, sur le plan de la santé
et de la sécurité, du matériel et de loutillage à létablissement du
fabricant, lorsque cela est possible, et à lusine avant le démarrage de la
fabrication, en vue de faire des recommandations constructives à la direction. Dans le
cadre de ces révisions, les représentants de la direction considéreront les
commentaires des représentants des comités locaux de santé et de sécurité lorsque la
santé et la sécurité des employés pourraient être concernées.
Peut donner des conseils sur la planification et la mise en oeuvre
des modifications au lieu de travail lorsque ces changements peuvent influer sur la
sécurité et la santé au travail, notamment en ce qui concerne les procédures et les
méthodes de travail.
Liens: Dangers: Terminaux à écrans cathodiques
Un sous-comité mixte de lergonomie sera établi sous les auspices
du Comité de la santé et de la sécurité. Il sera composé dun (1) membre du
Syndicat et dun (1) membre de la direction. Les deux membres de ce sous-comité
recevront la formation appropriée.
L es deux parties conviennent quil est souhaitable de minimiser le
risque deffets négatifs de lexposition à des facteurs ergonomiques sur la
santé. Par conséquent, le comité mixte de la santé et de la sécurité (CMSS)
étudiera les façons daméliorer les postes de travail et de les rendre acceptables
sur le plan ergonomique. Le CMSS étudiera aussi les possibilités de modifier le travail
pour une travailleuse ou un travailleur blessé. Une fois ces études terminées, le CMSS
présentera des recommandations à lEmployeur.
Les parties conviennent quelles sont toutes deux intéressées
à minimiser ou à éliminer les blessures musculosquelettiques ou les maladies
professionnelles.
Pendant les inspections régulières du milieu de travail, le Comité (ou
les représentants ou représentantes en sécurité choisis par le Syndicat et
lEmployeur) identifiera les facteurs de risque suivants, lesquels peuvent contribuer
aux risques:
les méthodes et les pratiques de travail;
- laménagement et létat du lieu de travail et des postes de travail;
- les caractéristiques des objets ou équipements utilisés;
- les conditions environnementales;
- les exigences physiques du travail;
- selon les lignes directrices génériques élaborées par le Comité.
Lorsquun nouvel équipement sera introduit dans le milieu de travail
ou pendant les étapes de conception et de planification dun lieu ou dun poste
de travail rénové ou nouveau, lEmployeur demandera conseil sur les facteurs de
risque susmentionnés à des personnes qui comprendront, au besoin, le comité ou les
représentants ou représentantes.
Pendant la durée deffet de lentente cadre, le Comité
mixte de la santé et de la sécurité au travail:
- examinera la question des blessures musculaires et identifiera les
secteurs où lincidence et la gravité des blessures entraînant une perte de temps
sont les plus fortes et coordonnera ses efforts avec le comité établi;
- élaborera des lignes directrices génériques pour aider à évaluer les
risques qui seront utilisées au cours des inspections des lieux de travail, lors de
lintroduction déquipement nouveau ou lors des étapes de conception et de
planification des lieux ou des postes de travail rénovés ou nouveaux.
Les lignes directrices élaborées selon le paragraphe 2) ci-dessus
pourront être accompagnées par des lignes directrices propres à lemploi,
établies par ou pour les ministères. Afin que ces lignes directrices soient les plus
efficaces possibles, le comité demandera conseil à la Commission des accidents du
travail.
Un programme de travail est élaboré pour les employées et employés
dune équipe de travail de façon à ce que, dans la mesure du possible, chaque
employée ou employé ait loccasion daccomplir toutes les fonctions de sa
classe demploi dans la même mesure que les autres employées et employés de son
équipe. Le programme comprend la méthode de roulement et la période de temps durant
laquelle les employées et employés accomplissent un ensemble de tâches identifiables à
la classe demploi.
De plus, lorsque lEmployeur élabore un programme de travail,
celle-ci doit déployer tous les efforts raisonnables pour que les employées ou employés
affectés à des tâches de codage ne soient pas tenus de faire du codage durant tout le
quart.
Ce programme de travail est établi suite à des consultations
significatives au niveau local.
- À moins que lemployé ne porte un dispositif protecteur de soutien
conforme à la présente norme, il est interdit de demander ou de permettre à
lemployé de travailler lorsquil doit se tenir debout ou autrement sur:
- une charpente qui nest pas entourée ou munie dun dispositif de protection
et qui est située:
- à plus de 2,4 m directement au-dessus de la surface permanente et sûre la plus proche;
- au-dessus dune machine en marche, dun dispositif, dune charpente ou
dun obstacle qui pourrait blesser lemployé sil y touchait; ou
- au-dessus de tout réservoir fosse ou cuve dont louverture supérieure est
béante;
- un échafaudage ou une charpente surélevée du même genre à plus de 6 m au-dessus
dune surface permanente sûre doù peut tomber lemployé si la charpente
verse ou cède;
- toute échelle à une hauteur de plus de 2,4 m directement au-dessus de la surface
permanente sûre la plus proche si, étant donné la nature du travail, lemployé ne
peut se cramponner dune main à léchelle; ou
- toute autre charpente élevée à légard de laquelle un agent de sécurité
ordonne par écrit lutilisation dun dispositif protecteur de soutien.
- Nonobstant le paragraphe 22, lutilisation dun dispositif protecteur de
soutien nest pas nécessaire si:
- cette utilisation est, dans les circonstances, jugée peu sûre ou impossible par une
personne qualifiée; et si
- dautres mesures de sécurité quun agent de sécurité approuve par écrit
sont appliquées.
- Toute échelle sur laquelle un employé travaille, tel quil en est fait mention au
paragraphe 22.3) doit être fixée de façon à ne pas pouvoir être déplacée par
accident ou par inadvertance.
- Tous les dispositifs protecteurs de soutien quutilisent les employés doivent
être, en tout temps et dans toutes les conditions de leur utilisation normale,
suffisamment résistants pour porter, sans se rompre ou perdre leur intégrité, la charge
maximale à laquelle ils seront soumis et, dans chaque cas:
- une charge statique dau moins 450 kg; et
- une charge dau moins 180 kg appliquée brusquement après 1,2 m en chute libre, ou
une distance plus grande à laquelle le dispositif protecteur de soutien peut permettre à
la charge de tomber.
- Chaque genre de dispositif protecteur de soutien que la présente norme oblige les
employés à porter ou à utiliser doit être, avant dêtre porté ou utilisé,
vérifié de la manière prescrite dans les paragraphes 25 à 42, afin de constater si la
conception et la fabrication de ce genre de dispositif protecteur de soutien répondent
aux exigences de vérification énoncées dans ledit paragraphe.
- La vérification dont il est question au paragraphe 26 doit être effectuée par le
fabricant, le distributeur ou le vendeur du dispositif protecteur de soutien ou par une
personne acceptable à Travail Canada.
- Au moins un échantillon type de chaque genre de dispositif protecteur de soutien
produit par chaque fabricant doit, après assemblage, être soumis aux fins de
vérification:
- à des charges une fois et demie supérieure aux charges prescrites dans les paragraphes
25.1) et 25.2); ou
- à toute autre charge ou tension que Travail Canada approuve par écrit.
- Si léchantillon de dispositif protecteur de soutien dont il est question au
paragraphe 28 ne peut résister en tout point aux charges de vérification mentionnées
dans ledit paragraphe, les ministères doivent sassurer quaucun des
dispositifs protecteurs de soutien du groupe échantillon nest utilisé par leurs
employés.
- Léchantillon de dispositif protecteur de soutien vérifié conformément au
para-graphe 28 doit:
- être retiré du service après avoir été soumis aux charges de vérification
prescrites par ledit paragraphe;
- porter une marque ou une étiquette indiquant quil ne doit pas être mis en
service;
- porter une marque ou une étiquette indiquant la date de la vérification, ainsi que le
nom et le poste de la personne qui a effectué la vérification; et
- être facilement accessible à tout agent de sécurité qui voudrait lexaminer.
- La vérification mentionnée au paragraphe 28 doit, en ce qui concerne chaque fabricant
de dispositifs protecteurs de soutien, être effectuée avant la distribution. Dans le cas
dun changement apporté à la conception, au genre ou à la qualité du matériel
utilisé dans la fabrication du dispositif protecteur de soutien, la vérification doit
être effectuée après que ce changement a été apporté et, dans tous les cas, avant
que le dispositif protecteur de soutien comportant ce changement ou en résultant ne soit
distribué.
- Dans le cas où le fabricant, le distributeur ou le vendeur dun type de dispositif
protecteur de soutien remet une garantie ou une attestation écrite signalant que le type
de dispositif protecteur de soutien qui fait lobjet de la vente a été vérifié et
quil répond aux exigences de la présente norme, ce type de dispositif protecteur
de soutien peut être réputé avoir été vérifié et être conforme aux prescriptions
des paragraphes 26 et 28.
- Une ceinture de sécurité est censée répondre aux exigences du paragraphe 28.2) si
elle est conforme, à tous les égards, à la norme Z259.3-M1978 de lACNOR,
intitulée «Ceintures et courroies de sécurité de monteurs de lignes»
- Toutes les garnitures, attaches et accessoires utilisés en rapport avec un dispositif
protecteur de soutien doivent être conformes à la norme Z91-M1980 de lACNOR,
intitulée «Règle de sécurité pour les opérations de nettoyage des fenêtres», ou à
une norme acceptable par Travail Canada.
- Dans la mesure du possible, tout dispositif protecteur de soutien doit être porté ou
utilisé de façon que la personne qui le porte ou lutilise ne puisse faire une
chute libre de plus de 1,2 m.
- Le paragraphe 35 ne sapplique pas à un dispositif protecteur de soutien muni
dun dispositif damortissement qui limite leffet dune chute à
celui dune chute libre de 1,2 m ou moins.
- Il est interdit à plus dune personne dutiliser en même temps un cordage de
sécurité.
- Tous les dispositifs protecteurs de soutien doivent être inspectés et entretenus par
une personne qualifiée à des intervalles qui conviennent compte tenu de leur
utilisation, et les dispositifs protecteurs de soutien utilisés une fois ou plus par
semaine doivent être inspectés et entretenus par une telle personne au moins une fois
par mois. Un registre attestant cette inspection et cet entretien doit être tenu
conformément aux bonnes pratiques de la sécurité établies dans lindustrie.
- Lorsquun agent de sécurité est davis quune inspection faite
conformément au paragraphe 38 ne suffit pas pour déterminer la résistance ou
lintégrité dun dispositif protecteur de soutien, ou lorsque la résistance
ou lintégrité du dispositif peut être diminuée à cause de son âge ou de son
usage, lagent de sécurité peut exiger par écrit quun échantillon type du
dispositif protecteur de soutien soit soumis à des charges de vérification selon les
prescriptions des paragraphes 25 à 32, ou à des charges moins lourdes sil le juge
à propos.
- Lorsquun dispositif protecteur de soutien ne répond pas aux exigences à la suite
de la vérification mentionnée au paragraphe 39, deux autres échantillons types du même
genre de dispositif protecteur de soutien doivent être vérifiés et, si lun
deux fait défaut, tous les dispositifs protecteurs de soutien du groupe
échantillon doivent être retirés du service.
- Un dispositif protecteur de soutien qui a été soumis à une charge excédant sa charge
maximale sûre de travail au cours dune vérification doit être retiré du service.
- Aux fins du paragraphe 41, la charge maximale sûre de travail est le quotient obtenu en
divisant par cinq la charge minimale, en kilogrammes, nécessaire pour rompre la partie la
plus faible du dispositif protecteur de soutien monté.
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DANGERS
STRESS EN RAISON DE LA CHALEUR |
Le comité central de santé et de sécurité avec lapport des
comités conjoints locaux de santé et de sécurité discuteront de moyens de réduire
limpact du stress thermique. De plus les comités locaux de santé et de sécurité
recevront une formation en matière de surveillance des environnements chauds,
dutilisation de léquipement et méthodes de contrôle incluant des
discussions quant aux lignes directrices de limites acceptables. Lorsque des conditions
probables de stress thermique sont détectées, le comité local de santé et de
sécurité enquêtera et évaluera les aspects ergonomiques ou reliés à
lenvironnement et informera la direction de létablissement de ses
conclusions.
Il est entendu que toute personne qui prétend être incapable de
travailler en raison dun épuisement par la chaleur sera dispensée de travailler
comme on dispense toute personne tombant malade au travail.
La personne en question se présentera à linfirmerie, et recevra un
laissez-passer pour rentrer à la maison sil est reconnu quelle est incapable
de travailler.
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DANGERS
RESTRICTIONS QUANT AUX POIDS
LEVÉS |
Aucune employée ni aucun employé nest tenu de soulever seul à la
main tout objet pesant plus de vingt-cinq (25) kilogrammes [cinquante-cinq (55) livres].
Conformément aux dispositions du règlement de la Commission des
accidents du travail:
- aucun employé ou employée ne sera appelé à travailler seul dans une
salle si cet employé indique à son supérieur ou à sa supérieure quil croit que
la situation peut être dangereuse;
- aucun employé ou employée ne sera appelé à lever un patient ou une
patiente sans laide dune autre personne si, selon cet employé ou employée,
le poids du patient ou de la patiente est excessif.
LEmployeur maintiendra sa spécification dachat actuelle
dun niveau de bruit de 80 dBA pour tout nouvel équipement. Pour la plupart du
matériel, les émissions sonores ne doivent pas excéder un niveau sonore moyen de 80dBA
à une distance de un (1) mètre du périmètre de la machine ou au poste de tout
opérateur. Le personnel des établissements fera de son mieux pour sassurer que les
équipements construits ou fabriqués à linterne respectent lexigence de
80dBA chaque fois que la chose est possible.
LEmployeur sengage à faire tout effort raisonnable pour
ramener à 85dBA ou moins, le niveau de bruit dans tous ses établissements mécanisés.
Durant le terme de la présente convention collective, lEmployeur
procédera à linventaire du niveau de bruit dans tous et chacun de ses
établissements mécanisés. Elle tiendra alors compte des particularités spécifiques
des éléments générant du bruit dans chacun desdits établissements. Partant de là,
lEmployeur entamera et terminera la mise en oeuvre de tous les éléments requis
dans chaque cas, pour réduire le niveau de bruit selon la norme ci-dessus, après avoir
soumis chaque projet requis suite à cet inventaire à lexamen du comité mixte de
santé et de sécurité au travail local intéressé et au comité national mixte de
santé et de sécurité, pour consultations constructives et significatives.
De plus, lEmployeur incorporera dans son programme dentretien
toutes les méthodes provenant de ses expériences dans le processus décrit ci-dessus, et
ce, pour tous et chacun de ses établissements mécanisés, y comprises celles découlant
de létude Vibron lorsquelles seront applicables.
Enfin, à loccasion de la construction dun nouvel
établissement mécanisé, les méthodes de réduction de bruit requises seront
incorporées dans les plans et devis.
- LEmployeur convient de:
- Fournir léquipement, les appareils et les vêtements protecteurs personnels
requis ou nécessaires, sans frais pour lemployé. Toute difficulté survenant à
cet égard sera réglée au niveau local.
- Habituellement, les vêtements protecteurs sont:
- fournis gratuitement aux fonctionnaires;
- remplacés gratuitement selon des modalités établies davance;
- portés par-dessus les vêtements personnels.
- Les vêtements protecteurs sont entretenus et nettoyés par lEmployeur. Cependant,
dans les cas exceptionnels, lorsque les vêtements sont fournis à titre personnel et
portés hors du lieu de travail, à la demande du ou de la fonctionnaire, ces derniers
sont responsables de leur entretien et de leur nettoyage.
- Tous les vêtements protecteurs peuvent être retirés quand les conditions de la zone
de travail saméliorent, cest-à-dire, lorsque les risques de danger ou de
contamination sont éliminés ou quil nexiste plus de saleté ou
dhumidité.
- Les vêtements protecteurs et les vêtements spéciaux essentiels à la sécurité, à
la santé et à la propreté au travail sont fournis gratuitement aux fonctionnaires et
remplacés gratuitement en vertu de conditions prescrites.
- On doit fournir des vêtements protecteurs aux fonctionnaires lorsque cela est
nécessaire aux fins de:
- la sécurité au travail;
- la santé au travail;
- la propreté au travail.
LEmployeur accordera à ses employées et employés actifs un
montant maximum de 85 $ par année civile pour lachat de bottes ou chaussures de
sécurité et un maximum de quarante (40) pour cent du prix dachat avant taxes pour
une paire supplémentaire. Les employés ou employées pourront acheter ces chaussures de
sécurité à lendroit de leur choix mais, pour fins de remboursement, ils devront
fournir à lEmployeur un reçu indiquant la pointure, le modèle et le prix.
Avant dacheter une paire de chaussures additionnelle en raison de
lusure, lemployé devra obtenir la permission de lEmployeur.
Tout vêtement fourni par lEmployeur sera en bon état.
LEmployeur remboursera aux employées ou employés permanents le
coût des bottes de sécurité jusquà un montant maximal de 100 $ pour la première
année, de 110 $ pour la deuxième année et 120 $ pour la troisième année.
LEmployeur maintiendra sa pratique actuelle doffrir au
personnel de production une allocation de 90 $ par année civile pour lachat de
vêtements de travail. Cette allocation sera portée à 100 $ pendant la troisième année
de la convention collective.
Les membres du personnel de métiers spécialisés nauront pas droit
à lallocation pour les vêtements. Toutefois, ils recevront trois (3) bleus de
travail ou trois ensembles de chemises et pantalons.
LEmployeur devra, à ses frais, fournir tous les appareils et
vêtements protecteurs quil juge obligatoires pour protéger les employés contre
les blessures, à lexception des chaussures de sécurité et des lunettes
dordonnance. Lintroduction de tels appareils, équipements et vêtements doit
être discutée davance avec le Comité de la santé et de la sécurité.
LEmployeur accepte de fournir léquipement suivant pour
utilisation au travail par ses employés et employées:
- lunettes de sécurité
- sans ordonnance;
- avec ordonnance: monture de sécurité normale avec verres hardex. À compter du 1er
janvier de chaque année, jusquà 150 $ par année civile par employé ou employée
ayant plus dun an dancienneté. Les employés ou employées devront présenter
un reçu et une copie de la prescription afin de se faire rembourser.
- bottes de caoutchouc (soude caustique et coulée);
- mitaines damiante;
- gants (laminoir à chaud);
- vêtements adéquats pour le froid pour ceux qui doivent travailler à
lextérieur;
- vêtements protecteurs pour les soudeurs.
Tout léquipement doit être retourné au surveillant ou à la
surveillante lorsquil est endommagé ou usé avant quil ne puisse être
remplacé.
LEmployeur fournira et maintiendra des tapis amortisseurs pour le
personnel de la réception et de la buanderie.
Aide à déterminer les besoins en matériel de protection individuelle
conformément à la Directive sur léquipement de protection individuelle.
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DANGERS
PROTECTION DE LA PEAU CONTRE LE SOLEIL |
Dans le cas où, conformément au paragraphe 3, un employé doit porter un
équipement de protection individuelle ou utiliser une crème protectrice pour se
protéger la peau:
- cet équipement de protection individuelle ou cette crème protectrice
doit protéger convenablement la peau de lemployé tout le temps que celui-ci est
exposé à un danger; et
- si cet équipement de protection individuelle nest pas du type
jetable après usage, il doit être tenu propre.
Pour ce qui est des dangers que présente une exposition aux rayons
ultraviolets du soleil:
- lexposition aux rayons ultraviolets devra être réduite au minimum
et, si une telle exposition ne peut être évitée, les employés devront se protéger la
peau contre les effets nocifs de ces rayons;
- les ministères, en collaboration avec les comités locaux de santé et
de sécurité au travail, devraient examiner attentivement les diverses situations où les
employés doivent travailler à lextérieur, et prendre toutes les mesures pratiques
et raisonnables visant à réduire lexposition aux rayons nocifs du soleil;
- si, après des consultations, on détermine quil existe des risques
éventuels pour la santé, les ministères fourniront une crème antisolaire qui protège
contre tous les types de rayons et dont le facteur de protection est dau moins 15,
conformément à la recommandation de Santé et Bien-être social Canada.
Le présent article ne sapplique pas aux lunettes de soleil.
Les comités de santé et de sécurité identifieront les situations où
les fonctions des employés ou employées entraîneront une exposition inévitable aux
rayons ultraviolets pour des périodes qui exigeraient un écran solaire approprié à la
protection contre une large gamme de rayons. Le comité local devra fournir aux employés
et employées toute linformation appropriée concernant la nécessité de porter des
vêtements adéquats et déviter les rayons ultraviolets afin de prévenir les
maladies ou les blessures.
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DANGERS
TERMINAUX À ÉCRANS CATHODIQUES |
- Une employée travaillant sur un terminal à écran de visualisation
(TEV) qui devient enceinte pourra être réaffectée aux autres tâches à
lintérieur de lunité de négociation pendant la durée de sa grossesse, sans
perte de salaire.
- Il incombe à lemployée qui veut être réaffectée en vertu de
lalinéa précédent daviser lEmployeur par lentremise de son
superviseur ou de sa superviseure aussi vite que possible.
Lorsque lemployé ou lemployée doit passer la
majorité de ses heures de travail à surveiller un terminal à écran cathodique,
lemployé ou lemployée doit subir un examen de la vue par un ophtalmologiste
ou un optométriste de son choix dans la collectivité la plus proche où lon trouve
des établissements de santé avant dêtre affecté à un écran cathodique. Un
autre examen sera nécessaire après six mois et, par la suite, annuellement sur demande.
Lexamen seffectuera aux frais de lEmployeur lorsque les coûts ne sont
pas couverts par lassurance. Sur demande, lEmployeur accordera un congé
payé.
-
- Les employés ou employées qui doivent opérer un écran cathodique de façon continue
auront droit à deux pauses additionnelles de 10 minutes par journée de travail et les
moments de celles-ci seront déterminés dun commun accord au palier local.
- Les employés ou employées qui doivent opérer un écran cathodique pour une période
consécutive de trois heures et demie ou plus, mais pour moins dun quart de travail
complet, seront affectés à un travail différent pour une période de 10 minutes.
Sil ny a pas dautre tâche à laquelle ils peuvent être affectés, les
employés ou employées auront droit à une pause de 10 minutes.
- Lorsque les employés ou employées doivent surveiller des terminaux daffichage
comprenant des tubes cathodiques, on appliquera ce qui suit:
- Les employées enceintes auront le choix de:
- ne pas continuer à surveiller des terminaux à écrans cathodiques;
- ne pas travailler dans un rayon dun mètre des terminaux comprenant des tubes
cathodiques; ou
- travailler à un terminal doté dun écran de protection, si un tel terminal est
présent dans le lieu de travail.
- Lorsquune employée enceinte décide de ne pas surveiller des terminaux à écrans
cathodiques, ou quelle choisit de ne pas travailler dans un secteur où se trouvent
de tels terminaux, si un autre travail est disponible au même niveau ou à un niveau
inférieur dans les bureaux de son ministère au sein de sa zone daffectation, elle
sera affectée à ce travail et rémunérée à son taux normal.
- Lorsque la réaffectation à un autre travail, telle que décrite au paragraphe b),
nest pas possible, une employée régulière sera considérée comme étant en
congé non payé, jusquà ce quelle ait droit à son congé de maternité.
- Lorsque les employées sont en congé non payé en vertu du paragraphe c) ci-dessus et
quelle choisissent de maintenir la couverture de leur assurance médicale, de leur
assurance dentaire, de leur assurance-maladie complémentaire, de leur assurance-vie
collective et de leur assurance-invalidité de longue durée, lEmployeur paiera sa
part des primes nécessaires.
- LEmployeur sassurera que tout le nouvel équipement:
- soit muni dun clavier et dun écran réglables;
- réponde aux normes les plus rigoureuses que prévoit la Loi sur les dispositifs
émettant des radiations du gouvernement fédéral et aux autres normes établies par
Santé et Bien-être social Canada, la Commission des accidents du travail de la
Colombie-Britannique et le ministère provincial de la Santé.
- LEmployeur verra à ce que tout nouvel équipement de bureau devant être utilisé
avec des terminaux à écrans cathodiques réponde aux normes recommandées dans la
publication de la Commission des accidents du travail concernant le travail à laide
de terminaux à écrans cathodiques, ou des normes plus rigoureuses si elles sont
adoptées par la Commission des accidents du travail. LEmployeur devra demander que
tout nouvel établissement appartenant au gouvernement et tout établissement nouvellement
loué où lon effectue des rénovations ayant trait à lutilisation de
terminaux à écrans cathodiques avant loccupation soit aménagé de manière à
répondre aux normes mentionnées au paragraphe ci-dessus. Lorsque lutilisation
dun tel établissement est modifiée de telle sorte quil ne répond plus aux
normes après les rénovations, les dispositions du paragraphe 7) seront appliquées.
- LEmployeur continuera daméliorer léquipement et les installations
actuels afin de répondre aux normes mentionnées au paragraphe 6) précédent.
- Sur demande, lEmployeur fournira des écrans antireflet pour tous
les terminaux à écrans cathodiques dans le milieu de travail.
- Lorsque ces services seront disponibles, lEmployeur demandera à la
Commission des accidents du travail ou un autre organisme comparable deffectuer, au
moins une fois par année, une inspection de tous les terminaux à écrans cathodiques et
des tests pour les problèmes associés à la radiation.
Lorsque les employées doivent surveiller des terminaux de visualisation
qui utilisent des tubes cathodiques, les dispositions suivantes seront appliquées:
- Lorsque lemployé ou lemployée doit passer la majorité de
ses heures de travail à surveiller un terminal à écran cathodique, lemployé ou
lemployée doit subir un examen de la vue par un ophtalmologiste ou un optométriste
de son choix dans la collectivité la plus proche où lon trouve des établissements
de santé avant dêtre affecté à un écran cathodique. Un autre examen sera
nécessaire après six (6) mois et, par la suite, annuellement sur demande. Lexamen
seffectuera aux frais de lEmployeur lorsque les coûts ne sont pas couverts
par lassurance. Sur demande, lEmployeur accordera un congé payé aux fins de
pareil examen.
- Aucun employé ou employée ne travaillera à un terminal à écran
cathodique pour lire ou entrer des données pendant une période de plus de soixante (60)
minutes consécutives. Après soixante (60) minutes consécutives, lemployé ou
lemployée se verra attribuer un travail différent pour dix (10) minutes.
Lorsquun travail différent nest pas disponible, lemployée aura droit
à une pause de dix (10) minutes.
- Les employées enceintes auront le choix de:
-
- ne pas continuer à surveiller des terminaux à écrans cathodiques;
- ne pas travailler dans un rayon dun mètre de terminaux comprenant des tubes
cathodiques; ou
- travailler à un terminal doté dun écran blindé.
- Lorsquune employée enceinte décide de ne pas surveiller des terminaux à écrans
cathodiques, ou quelle choisit de ne pas travailler dans un secteur où se trouvent
de tels terminaux, elle sera affectée à tout autre travail disponible et rémunérée à
son taux normal.
- Lorsque la réaffectation à un autre travail, telle que décrite au paragraphe 2),
nest pas possible, lemployée régulière sera considérée comme étant en
congé non payé jusquà ce quelle ait droit à son congé de maternité.
- Lorsque les employées sont en congé non payé en vertu du paragraphe c) ci-dessus,
lEmployeur continuera de verser sa part des primes à tous les régimes
dassurance et davantages sociaux.
- LEmployeur sassurera que tout le nouvel équipement:
- soit muni dun clavier et dun écran réglables;
- réponde aux normes les plus rigoureuses que prévoit la Loi sur les dispositifs
émettant des radiations du gouvernement fédéral et aux autres normes établies par
Santé et Bien-être social Canada, la Commission des accidents du travail de la
Saskatchewan et tout autre ministère provincial.
Une employée ou un employé affecté à lopération dun
clavier ou à des tâches de codage pour lesquelles il existe une norme de mille deux cent
(1 200) envois ou plus à lheure a droit à une pause-repos de cinq (5) minutes
durant chaque heure de travail dans ces fonctions au cours de laquelle elle ou il na
pas droit à une pause-repos ou à une pause-repas. Cette pause-repos est prise pendant
les heures de travail et est en conséquence rémunérée au taux applicable.
LEmployeur fournira, pour tous les postes de travail, des chaises
hydrauliques réglables à cinq (5) pattes munies dun petit appui dorsal moulé
réglable selon la hauteur et linclinaison et recouverte de tissu. Lorsquil
achètera du mobilier nouveau ou de remplacement pour les postes équipés dun
ordinateur, lEmployeur se procurera des meubles qui répondent aux spécifications
suivantes: la hauteur de la surface du clavier se situera entre soixante-onze et
soixante-quinze centimètres (71-75 cm), lécran sera placé à un minimum de
soixante-quinze centimètres (75 cm) et le poste comprendra une surface de travail
adéquate et un espace où poser un porte-documents.
Si possible, les emplois qui nécessitent lusage dun écran
cathodique seront conçus de manière à éviter lusage continu (lusage
continu est défini comme étant un usage qui nest pas interrompu par
lattribution dun travail différent) pour toutes les tâches qui exigent
quune attention indivise soit prêtée à lécran cathodique.
- Il est reconnu que dans certains milieux de travail ou dans certaines
situations au travail, les employés ou employées peuvent faire face à des risques de
violence physique ou verbale de la part de clients ou clientes, de personnes auxquelles
ils fournissent des soins ou dont ils ont la garde ou du public.
- Lorsque de tels dangers existent:
- les employées et les employés de ces milieux de travail ou ceux qui se trouvent dans
ce genre de situation recevront une formation afin de pouvoir reconnaître ces incidents
et y réagir;
- des mesures physiques et les procédures nécessaires pour protéger les employées et
les employés seront mises en oeuvre.
- On consultera le comité local de santé et de sécurité au travail ou la
représentante ou le représentant choisi par le Syndicat au sujet du programme de
formation, des mesures physiques et des procédures mentionnées au paragraphe 2)
ci-dessus.
- Le comité mixte de santé et de sécurité au travail élaborera un nouveau programme
de formation sur lévaluation des risques ou donnera son approbation au programme
existant.
- Les employées et employés seront informés, dans les limites statutaires, des
possibilités de violence physique ou verbale de la part de clients ou clientes, de
personnes auxquelles ils fournissent des soins ou dont ils ont la garde ou dautres
membres du public.
- On obtiendra sans tarder un compte-rendu verbal de lincident critique survenu et
lon offrira les services dun conseiller ou dune conseillère aux
employées ou employés ayant subi un traumatisme en raison dun incident violent.
Les heures dabsence nécessaires pour fournir le compte-rendu ou pour assister aux
séances avec le conseiller ou la conseillère nentraîneront pas une perte de
salaire.
Il est entendu que les parties se préoccupent de la sécurité des
employés et employées.
Il est donc convenu que lEmployeur prendra les mesures nécessaires
pour assurer la sécurité des employés et employées de la réception pendant les quarts
de travail daprès-midi et de nuit.
- Un téléphone sera installé dans la cuisine située dans le bureau
arrière;
- Des commutateurs pour les lumières durgence seront installés et
maintenus dans la réception et dans le bureau attenant à la réception;
- Ces commutateurs feront clignoter les lumières durgence dans les
secteurs du nettoyage et de lentretien ainsi que de la buanderie; et
- On rédigera une procédure écrite qui sera distribuée aux employées
et employés au cas où il ny aurait pas deux (2) employés ou employées au
travail, afin de voir à ce quune deuxième personne puisse immédiatement se rendre
sur les lieux.
Le Comité de santé et de sécurité examinera aussi les mesures
nécessaires pour assurer la sécurité de chaque employé ou employée qui se trouve sur
les lieux de lEmployeur et présentera des recommandations à lEmployeur à ce
sujet. Si les recommandations ne sont pas mises en oeuvre et que des mesures adéquates ne
sont pas prises pour leur mise en application dans les deux (2) mois qui suivent la date
à laquelle les recommandations ont été faites, le Comité de santé et de sécurité
pourra demander et aura le droit de présenter les recommandations, par écrit, au conseil
dadministration de linstitution. Le conseil devra répondre au Comité de
santé et de sécurité, par écrit, dans les trente (30) jours suivant la présentation
des recommandations.
- Si à la suite dun traumatisme conséquent à un vol à main
armée, un employé ou employée demande une rétrogradation ou un transfert après
recommandation de son médecin, il, elle bénéficie des dispositions de la présente
convention quant à la rétrogradation involontaire et bénéficie des dispositions de
larticle XI de la présente convention.
On établira un comité conjoint dintervention en cas de stress dû
à un incident critique composé dun nombre égal de représentants ou de
représentantes de la direction et du Syndicat. Ce comité soccupera des politiques
de rapport, des protocoles et des procédures.
Lien: Espaces clos - Violence
Aucun employé ou employée ne devra travailler dans un lieu de travail
où il ny a aucun autre employé ou employée de lEmployeur ou dun
client ou sil ny a aucun moyen de télécommunication à sa disposition. Dans
léventualité où les risques sont plus grands, lEmployeur acceptera
quun employé ne travaille pas seul.
- Lorsquun employé ou une employée doit sacquitter de tâches
dans un endroit isolé, il faut lui fournir un moyen de communication efficace tel
quun radiotéléphone ou avoir pris les arrangements nécessaires pour établir un
point de vérification avec lemployé ou lemployée, à des intervalles et à
des endroits précis.
- LEmployeur reconnaît le besoin de coordonner les activités avec
les opérateurs ou opératrices des routes industrielles contrôlées par radio et accepte
de prendre les dispositions nécessaires dans certaines circonstances particulières afin
dassurer le milieu de travail le plus sécuritaire possible lorsque les employés ou
employées doivent emprunter ces routes. Ces arrangements peuvent inclure la dotation
dun équipement radio avec fréquence appropriée dont lutilisation a été
autorisée par la personne qui détient le permis pour cette fréquence. LEmployeur
accepte de faire tous les efforts raisonnables pour obtenir lautorisation de
lusager qui détient le permis pour la fréquence.
Par les présentes, il est entendu et convenu quaucune machine ne
fonctionnera dans un service à moins quun minimum de deux (2) employés ou
employées y travaillent.
Les employés ou employées qui opèrent de la machinerie ne devront pas
travailler seuls dans un secteur à moins de pouvoir être appelés ou observés par
dautres personnes au service de lEmployeur.
Aucun employé ou employée ne devra travailler seul dans latelier
ou dans un autre endroit où des accidents pourraient se produire ou dans un endroit où
une période de temps pourrait sécouler avant quun accident ne soit
découvert.
Chaque comité local de santé et de sécurité doit avoir accès aux
activités dans son usine afin de déterminer les activités précises quil juge
dangereuses pour une personne travaillant seule et soumettra des recommandations à
lexamen de la direction locale. LEmployeur a pour politique de prendre les
précautions appropriées lorsquil est reconnu que de telles recommandations
traitent dun danger possible. Ces précautions peuvent inclure un test de lair
et de la ventilation lorsque nécessaire, la prestation de léquipement de
protection approprié et dun système de communication fiable, la prise des
arrangements nécessaires à la surveillance et à la formation et, sil y a lieu,
laffectation dun personnel de soutien adéquat.
Lien: Dangers
- La charge de travail de lemployé ou de lemployée
naugmentera pas parce quun autre employé ou employée ou lui prend un congé
de maladie, un congé annuel, un congé détudes ou de formation pratique ou congé
dorientation des nouveaux membres du personnel de lEmployeur ou pour une autre
raison.
- LEmployeur fera tous les efforts possibles pour recruter et
maintenir une liste demployés en attente qualifiés qui peuvent être appelés à
assumer temporairement des fonctions ou à remplacer un employé ou une employée qui est
appelé à donner une formation à un autre employé ou employée.
- La charge de travail et les questions ayant trait aux niveaux de dotation
seront un point permanent à lordre du jour du comité mixte de la santé et de la
sécurité au travail. Lorsque les travailleurs et les travailleuses soumettent une
préoccupation concernant la charge de travail ou les questions de dotation, le comité
tentera de fournir une solution qui peut comprendre, sans toutefois y restreint, ce qui
suit:
- létablissement de priorités pour le travail et les affectations;
- des dispositions concernant le remplacement temporaire;
- des dispositions concernant le personnel additionnel.
Si le comité est incapable de régler une question soulevée selon
lalinéa 3) ci-dessus ou que la travailleuse ou le travailleur intéressé ne croit
pas que la question a été réglée de façon satisfaisante, le Syndicat peut soumettre
la question à la procédure de grief et darbitrage.
Un comité comprenant deux (2) membres choisis par le Syndicat, la
directrice ou le directeur régional approprié et une personne représentant le service
national approprié sera établi pour enquêter sur les plaintes soumises par les
représentants ou représentantes du personnel au sujet de la charge de travail.
Une fois lenquête terminée, le comité procédera aux mesures
correctives appropriées. Il est entendu que le comité fonctionnera par voie de
consensus.
Si les mesures comportent des coûts appréciables, le comité enverra un
rapport décrivant les recommandations appropriées au comité de consultation
syndicale-patronale pour quil trouve une solution.
Le comité de consultation syndicale-patronale se réunira dans les trente
(30) jours après avoir reçu les recommandations.